Tout les jours nous nous écrivons. Tout les jours l'amour que je te porte grandit. Je m'étais promis de ne jamais faire comme les héroïne de roman. De ne jamais aimer quelqu'un dans l'ombre et d'être réduite à espérer en silence. Mais malgré toutes ces belles promesses, j'ai succombé. J'ai succombé à ton regard ou je prend tant de plaisirs à me perdre. Tu es tellement imparfaite que tu en incarne la perfection. Je voudrais tellement que tu saches, que tu comprennes, que ta seule présence mets de la lumière à mon monde. Avant, je me disais que si je tombais amoureuse et que ce n'était pas réciproque je préférerais ne jamais avoir rencontré la personne. C'est faux. C'est faux car comment peut-on choisir sciemment de ne pas rencontrer la personne qui a le pouvoir de te rendre heureux ? Personnellement, je ne peux pas. Certains me diront que c'est idiot, que c'est vouloir se faire souffrir. Mais je leur répondrai que ton sourire en vaut la peine. À mon désespoir tu portes les marques de tes souffrances. Mais à ma plus grande fierté tu exposes sans craintes ta guérison et ta concordance fraîchement acquise avec toi même. Même si, j'ai conscience que tu reste fragile et perdue. Ironique quand l'on pense que tu te comportes avec moi comme tu le ferais avec une poupée en porcelaine. L'ami en moi c'est indignée quand l'amoureuse c'est réjouit. Mais elles ont toutes deux pleurer face à ta tristesse et à leur propre culpabilité. Je prône ne pas pouvoir tomber amoureuse et c'est vrai. Car que je le suis déjà. Plusieurs fois, j'ai cru tomber amoureuse. Je ne m'étais que rarement autant trompé. Il m'a fallu du temps avant de comprendre mes sentiments, de comprendre ce qu'était l'étrange émotion qui m'oppresse à chaque fois que tu me regardes. Maintenant, c'est comme une évidence. J'en souffre car savoir qu'une autre te plaît à éliminer tout espoir. Mais comment ignorer la douce chaleur qui se répand dans ma poitrine quand tu me portes de l'attention ? Cette chaleur, cette émotion est lumineuse et envahissante. Quand elle est là, je ne sens plus qu'elle, je ne pense plus qu'à elle et toi. Quand elle est là, elle remonte jusque dans ma gorge et prend toute la place dans mon thorax. Je ne te le dirai pas et si tu lis ce texte c'est que je suis revenu sur ma promesse.
Ce ne serait pas la première fois que je fais ce genre de chose pour toi.
Je t'aime.
Zoé Tramell
