zizanie Zizanie Savage

Voici quelques chapitres d'une de mes histoire abandonnée, une histoire de super héros satirique, avec dans le rôle principale une caricature de superman alcoolique et sanguinaire.


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#mort #sang #violence #super-pouvoirs #nouvelle #anti-héros #meurtres
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Un mal nécessaire

Une rame de métro à l'allure plus que louche, couverte de tâches non identifiées, une lumière blâfarde clignotant à intermitence, le bruit de l'air s'infiltrant avec force par les joint pourris des fenêtres, les tressautements incessants du wagon sur les rails cabossées.

Quelques personnes dispersées sur les sièges, silencieux et crispés, comme dans l'attente du pire, un calme plat seulement dérangé par le son d'une bouteille de tequila dont le niveau descendait fréquemment.

Quand, faisant sursauter tout le monde, la porte menant aux wagons arrières s'ouvrit à la volée, révélant un jeune homme d'une vingtaine d'années, les yeux hagards, le teint pâle, un revolver à la main:

- Les mains en l'air!! Donnez vot' blé ou j'vous fume!!

Comme à l'annonce d'une formule magique, chaque personne présente dans le wagon tendirent leur porte-monnaie, comme si elles c'étaient attendus à une telle attaque... Ce qui était sûrement le cas d'ailleurs, à Sadhill, on se faisait braquer minimum trois fois par jours, avec le temps, on apprenait à garder son fric en lieu sûr, et à remplir son porte-monnaie de faux billets, on pouvait ainsi se permettre de ne pas résister, et avoir une chance de survie, ce qui était rare dans cette foutue ville.

Je disais donc, les mains de la dizaine de passagers se tendirent, attendant que le braqueur apparemment sur le point de se chier dessus daigne les ramasser...se qu'il ne fit pas, et qu'il ne ferait d'ailleurs plus jamais.

Il regardait fixement la seule personne à ne pas avoir réagit, c'était l'homme à la Tequila, qui continuait tranquillement à biberonner sa bouteille, il devait faire aux alentours d'un métre soixante, de larges épaules, des cheveux noirs ébouriffés, des yeux gris au regard calme et détendu, et la bouteille dont le volume liquide diminuait de plus en plus.

Après un moment de silence tendu, et après qu'il eu repris une gorgée, il déclara tranquillement, sa voix engourdi par l'alcool coupant net dans le silence pesant:

-Lâche ce flingue, tu trembles tellement que tu vas te tirer dans le pied.

À ces mots, les autres passagers se crispèrent encore plus, si c'était possible, serrant les fesses en attendant le coup de feu fatal, espérant qu'une balle perdue ne ponctue pas la fin de leur journée de merde.

-Et sinon quoi enculé?! Scanda avec force le voleur, enfin... avec force, ça c'est ce qu'il pensait, mais il aurait fait rire n'importe qui, tremblotant et pleurnichant presque, il aurait fait rire, si il n'avait pas eu un flingue chargé, qu'il secouait frénétiquement dans toutes les directions.

Laissant mariner encore un peu plus son interlocuteur, l'homme à la bouteille pris son souffle, et finit de la vider en plusieurs grandes goulets, ne laissant entendre que le bruit de ses déglutitions dans ce silence aussi glaciale qu'une chambre froide puis, quand la bouteille en question fut enfin terminée, il la lança négligemment sur le siège à côté de lui, et, toujours calmement, répondit:

-Si tu lâche pas ce flingue je t'explose ton crâne remplis de merde contre cette fenêtre, je parie qu'elle est plus solide que ta tête de cul.

De blanc cadavre, l'autre passa presque entièrement rouge et se mis à hurler, se dressant de toute sa taille au dessus de l'homme assis:

-TU L'AURA CHERCHÉ CONNARD !!!

Et toujours en tremblant, il appuya sur la détente, la détonation faisant l'effet d'un coup de tonnerre dans l'habitacle brinquebalant du métro.
Les autres passagers étaient prostrés dans leurs coins, tout le corps crispé d'appréhension.
Alors que le nuage de fumée se dissipait lentement, le tireur redevint pâle comme un cadavre alors que l'ivrogne se relever tranquillement face à lui, la balle l'avait touché en pleine poitrine, comme en attestait le trou qui était apparut dans le tissu de son T-shirt, mais cela ne semblait pas avoir le moindre effet sur lui.

Avant que l'autre n'ai le temps de comprendre ce qu'il ce passait, le bruit répugnant d'un crâne explosant contre la vitre du wagon se fit entendre, le verre se fissurant sous l'impact, le corps s'effondra au sol dans une série de gargouillements horribles et une pluie de cervelle.

Se reculant d'un air satisfait, le haut du corps recouvert de sang et de morceaux de crâne, le meurtrier se rassis tranquillement, et sortit une deuxième bouteille devant les regards horrifiés des autres passagers.

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Certaines personnes dont je ne connaît absolument pas l'identité, ont surnommés Las Vegas la ville du pêché... Et bien, ils ne connaissaient pas Sadhill, cette petite ville du Sud des Etats-Unis, campée au centre d'une chaîne de montagnes dont le nom n'a aucune espèce d'importance.

D'un certain point de vue, Sadhill était une ville idéale, tout dépend pour quel type de personne.

La quasi -totalité des décès qui y ont lieu sont tous causés par une mort naturelle! ... encore faut-il préciser que le meurtre est considéré comme mort naturelle à Sadhill.

Ici, la Justice signifie se rendre justice soi-même, il est impossible de compter sur les forces de l'ordre ou l'administration, qui sont soit corrompus, soit trop attachés à leur vie pour tenter quoi que ce soit, et si certains "gentils" flics tentent, ou essaye de tenter quoi que ce soit, ils sont déjà condamnés.

Et pourtant, malgré ce déchaînement incessant de violence, la ville reste ignorée du monde entier, et principalement des Etats-Unis, qui sont plus que volontaires pour étouffer tout ce qui pourrait compromettre leur importance mondiale, et surtout le fait qu'une de leur ville soit tout simplement incontrôlable.

Aller savoir qui il a fallut corrompre pour que la ville puisse atteindre son plein potentiel criminel...

En bref, personne à Sadhill, n'est innocent, les seuls qui peuvent le prétendre sont, soit nouveaux....soit morts.

Ho certes, tout le monde n'est pas coupable de meurtre, mais pour survivre dans ce genre de ville, on fait ce qu'on doit pour rester en vie, et on range sa conscience au placard, on ment, on vole, on arnaque, tout est bon tant que c'est positif pour vous.

Mais vous vous dites, "Mais c'est forcément à ce moment qu'il va nous parler d'un héros! Un justicier avec un code d'honneur en acier trempé, capable de redresser cette ville pourrie avec quelques coups de poings et de bonnes intentions, carré dans un costume moulant et avec sa cape flottant dans le vent".

Et bien... Pour ce qui est de régler les problèmes à coup de poings c'est vrai, que ce soit à coups de poings, d'armes à feu ou d'objets en tout genre d'ailleurs.
Pour le reste, on est loin du compte

Déjà, pour vous, qu'est ce qu'un héros, dans le sens "super-héros", quand je prononce ce mot, il vous vient sûrement en tête un abrutit avec une cape, caché derrière un masque, et croyant fermement pouvoir changer le monde avec toute sa bonne volonté .

Et bien autant vous dire que ce genre de connard ne ferait pas deux secondes à Sadhill, il faut, comme qui dirait, ce salir les mains.
Pour ça, pas de doute, l'Avorton est doué.

Il faut dire qu'il ne paye pas de mine, avec son physique banal, et sa tête d'alcoolique, , tout le monde connaît son visage, dans un lieu comme Sadhill, ça ne sert à rien de se planquer sous un masque, si on veut vous trouver, on vous trouvera. Il est en quelque sorte le protecteur de la ville, je dit en quelque sorte, car certains diraient qu'il fait plus de mal qu'il n'en élimine, et ils auraient sûrement raison, mais ce n'est pas moi qui irait lui dire en face, ça c'est sûr!

Car, quand il s'agit de ce salir les mains, il ne se fait pas prier, si il y avait une vrai justice à Sadhill, il serait assurément qualifié des adjectifs: tueurs en série, psychopathes et donc, dangereux criminels, et éventuellement Super-vilain, vu ses capacités hors-normes.

Voilà sa méthode miracle pour inculquer le respect des lois et des autres aux criminels qu'il attrape, il les tue, tous, sans exception.

C'est aussi simple que ça, en même temps, si il ne les tuaient pas, ils feraient juste un séjour d'une durée ridicule au commissariat, puis ils seraient de retour dans la rue, alors, c'est certainement une méthode des plus extrême, mais dans une ville comme celle-ci, c'est la seule qui marche, enfin c'est ce qu'il dit pour ce justifier.

Mais ne vous montez pas la tête hein, il ne fait absolument pas ça poussé par un profond désir de justice ou de vengeance. Il fait ça car il ne vaut pas mieux que toutes les raclures qui peuplent cette ville, à la différence prés que c'est un enfoiré des plus résistants.

Personne ne sait vraiment d'où il sort, c'est un envoyé de Dieu pour nous sauver diraient certains, envoyé du Diable pour nous punir diraient d'autres, personnellement, je pencherait pour la théorie selon laquelle il sort du caniveau tel un vampire assoiffé de tequila.

_____

C'était un bar comme il y en avait des dizaines à Sadhill, un petit rad de merde qui voyait défiler des clients plus patibulaires les uns que les autres, dire que les rixes y étaient monnaie courante aurait était un pur euphémisme, ce charmant bar à l'allure de maison de film d'horreur avait pour nom le Camé-Léon, cela aurait put être poétique en y repensant, étant donné que ce misérable bâtiment se fondait parfaitement dans le décor charmant des entrepôts désaffectés au millieu desquels il se dressait.

Mais en vérité, ce n'était absolument pas la raison de cette appellation, il se trouvait tout simplement que le gérant s'appelait Léon, et que c'était un toxicomane notoire, un putain d'enfoiré qui prenait un immense plaisir à créer le plus de querelles possible en une journée, même si le mot querelle n'est certainement pas assez puissant pour décrire les bastons sanglantes qui faisaient partit des traditions du bar.

Léon avait remarqué quelque chose de très intéressant sur les habitués du Camé-Leon, plus les clients buvaient, plus ils se battaient, et plus ils se battaient , plus ils buvaient,et ainsi, Léon s'en mettait plein les poches, il se disait que ça ne faisait de mal à personne, il empochait le fric , les clients se déchargés de toute leur colère, et tout le monde était content...enfin, surtout Léon.

C'était donc un soir de plus au Camé-Léon, le soleil venait à peine de se coucher et un premier cadavre était déjà au sol, victime d'un malheureux coup de poignard dans le cœur, cela promettait d'être une soirée fructueuse, et Léon souriait derrière son comptoir, essuyant un verre à l'aide d'un torchon à la couleur plus que douteuse.

Une dizaine d'habitués, la plupart étant de gros bikers des clubs ennemis des Reds Daemons et des Devil's bastards, se tabassant joyeusement à coups de poings, de barres de fers et de tout pleins d'autres choses, le barman squelettique était en train d'essayer de deviner combien il y aurait de morts, quand la porte du bar s'ouvrit brutalement.

Manquant de se dégonder, l'incident passa pourtant inaperçu aux yeux de presque toutes les personnes présentes, trop occupées à se mettre sûr la gueule, exception faite du barman, qui regarda le nouvel arrivant d'un œil critique, le dévisageant sans le cacher, tirant une gueule amusée devant la dégaine lamentable du type.

Un petit homme à l'allure débraillée comme si il avait était pris dans une tempête, mais si sa tenue vestimentaire était vraiment à chier, sa tête était tout bonnement à se tordre de rire, on aurait dit que le type n'avait pas fermé l'œil depuis sa venue dans ce monde de merde, il avait vraiment une gueule d'alcoolique, et pourtant, des alcoolos il y en avait en masse à Sadhill, mais celui là avait l'air encore plus alcoolique que le plus alcoolique des alcooliques.

Sans se préoccuper du regard ouvertement moqueur du barman, il s'avança vers lui d'une démarche en zigzag, comme s'il marchait sur le pont d'un rafiot, puis, posant les deux mains sur le comptoir, comme pour se stabiliser, il demanda d'une voix rocailleuse et déjà bien engourdit par l'alcool :

-Barman, une bouteille de tequila !

Léon s'exécuta, bien décidé à faire payer le double du prix à ce minus qu'il dépassait facilement de deux têtes, à peine avait t-il posé la bouteille, que le nabot s'en saisissez avidement, faisant sauter le bouchon avec les dents, s'ensuivit alors la plus admirable descente de bouteille que Léon ai jamais vu, et pourtant, il en avait vu, mais son côté profiteur pris vite le dessus sur son étonnement, et il déclara le prix d'une voix acerbe.

Finissant la dernière goutte de la bouteille, l'homme face à lui le regarda fixement de ses yeux explosés et prononça seulement un mot d'une voix plus rocailleuse que jamais : -Crève.

Puis, sortant un flingue de sous sa veste en jean déchirée, il vida un chargeur entier sur Léon le Camé, le faisant s'écrouler contre les étagères pleines de bouteilles derrière lui, créant un bordel de tout les diables.

L'ensemble de la sympathique clientèle s'arrêta dans sa bastonnade général pour voir qui avait bien put faire plus de bruit qu'eux, c'était apparemment ce qu'attendait le nouvel arrivant, qui, se hissant tant bien que mal sur le comptoir, manquant de tomber plusieurs fois gueula de sa voix insupportablement rocailleuse et engourdit :

- SALUT LES PETITS FILS DE PUTES !! MAMAN VIENT VOUS CHANGER LA COUCHE !!

Et sur cette réplique plus que douteuse, il sortit une machette de sous sa veste en jean , réarma son flingue ...et glissa du comptoir pour s'écraser la gueule la première par terre.

Cette scène plus qu'inattendue semma l'hilarité la plus complète parmi les autres clients du bar, il faut dire qu'ils avaient était impressionnés par l'assassinat de Léon, non pas que c'était un homme qui manquerait à grand monde.

Mais il y avait une règle sacré à Sadhill, dans une ville où les commerces étaient rares, et les bars encore plus, on ne touchez pas aux barmans.Celui qui osait transgresser cette règle et qui s'exposait donc aux conséquences terribles de son acte, était soit complètement fou, sois doté d'une sacré paire de couilles ... soit complètement bourré.

La dernière option collant à première vue complètement à l'énergumène qui gisait par terre, apparemment inconscient.

Les bikers et autres débiles patibulaires riaient toujours à gorges déployées, ayant même oublié la raison principale de leur baston.

Mais la rigolade s'arrêta subitement, quand l'homme le plus proche du comptoir, un membre important des Reds Daemons, un colosse chauve à la peau basanée parcourus de tatouages symbolisant principalement le diable et d'autres choses très joyeuse, finit son rire dans un gargouillement horrible, les yeux écarquillés sur la machette plantée dans son crâne, et sur l'homme qui la tenait, un sourire dément collé sur sa gueule tordue.

Aussitôt, sortit de leur stupeur, plusieurs personnes sortirent leurs armes de poings et tirèrent approximativement dans la direction du clochard psychopathe, une dizaines de balles le touchèrent à différents endroits du corps, le faisant lâcher sa machette et le repoussant contre le comptoir, derrière lequel il bascula, le bruit de sa chute amortit par le corps de Léon sur lequel il atterrit.

De là où ils étaient, personnes ne voyaient son corps, mais il était certain que personne n'aurait résister à autant de balles, et ils étaient donc tous sur le point de retourner à leurs tables respectives ou à partirent loin de cette boucherie, quand ils entendirent le bruit caractéristique d'une bouteille qu'on dévissait, puis d'une bouteille qu'on buvait à grande vitesse.

La plupart des yeux s'écarquillèrent à la limite de l'explosion, des murmures étonnés s'élevant de-ci de-là, sortant un couteau à cran d'arrêt de sa poche, un client aux allures de père noël alcoolique s'approcha du comptoir, passant la tête par dessus.

Tête, qui ne tarda pas à voler en éclat sous le coup de feu qui renvoya son crane explosé en arrière, répendant des morceaux de cervelles sanguinolentes dans toute la pièce.

Sortant de derrière le comptoir comme un diable en boite, l'Avorton rentra dans le vif du massacre, tirant sur tout ce qu'il pouvait, se jetant sur ces adversaires, arrachant une oreille par ci, pulvérisant des couilles par là.

Le Camé Léon ne tarda pas à devenir un véritable fumoir où il était impossible de voir a plus d'un mètre devant soit, tellement le nombres de coups de feux tirés était impressionnant, personne ne voyait plus sur qui il tirait, tout le monde s'entre tuer, avec pour seul but de survivre à ce putain de bordel avec le moins de blessures possibles, plus rien à foutre des amis où des frères de clans, on ne voyait plus que la fumée, et on entendait plus que les sons des détonations, les cris des victimes, et le rire dément de l'Avorton, qui, lui, n'avait jamais eu le soucis des problèmes de conscience, et qui pouvait donc tuer tout son soûl.

Et putain ce qu'il s'éclatait ! Il sautait littéralement d'un adversaire à l'autre, et, bien que la plupart des morts soit dû à la pluie de balles qui envahissait l'air de la salle, lui, y était insensible, ce qui représentait un avantage considérable dans ce véritable merdier.

Après plusieurs minutes insupportables de carnage, plus aucuns coups de feus ne retentissaient, on entendait seulement les gargouillements des mourants, et le son d'une bouteille qu'on vidait.

Terminant sa boisson, le sympathique "justicier" explosa la porte d'entrée d'un coups de pieds injustifié, puis sortit dans la rue en titubant, laissant derrière lui, dans la pièce d'où la fumée de poudre commençait doucement à disparaître, un effroyable spectacle, du sol au plafond, le sang recouvrait tout, le tout parsemé à quelques endroits de morceaux d'intestins et de bouts de cervelles.

Les corps s'empilaient les uns sur les autres, des bras et des jambes éparpillées loin de leurs propriétaires, l'ensemble créant une copie sordide de Guernica , de Picasso.

Et, comme pour signer son œuvre d'un magnifique geste plein de délicatesse, l'auteur de cette merveille s'écroula devant la porte, et gerba toutes ses tripes.

16 de Setembro de 2022 às 12:40 0 Denunciar Insira Seguir história
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Fim

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Zizanie Savage "Good is good in the final hour, in the deepest pit without hope, without witness, without reward" J'écris parce que le monde est pourris et que la vie m'ennuie. Un language grossier. Une plume maladroite. Des sentiments sincères.

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