Le bébé de mon ennemi. Suivre l’histoire

La sonnerie retentit, je crois bien que c'est ma baby sitter Laurie, j'ai onze ans donc maman ne veux pas que je reste toute seule.

Bien que moi je trouve que je suis assez grande, que voulez-vous ?

Les parents s'inquiètent trop pour leur pré-ado !

J'ouvre et embrasse Laurie qui n'a pas l'air très bien, je l'a fait entrer et maman arrive, elle faillit tomber en arrière en voyant la tête de Laurie.

- Mais vous êtes malade ?

Oh mon dieu !! Allez-vous reposer chez vous ! ordonne maman.

- Je peux garder Solène, ne vous en faites pas, dit Laurie.

- Maman, est ce que Laurie peux dormir ici plutôt ? J'ai peur qu'elle tombe dans les pommes, demandais-je.

- Non non t'en fais pas Chérie, j'ai juste un p'tit rhume, dit Laurie en toussant dans son coude.

- Solène a raison, dormez dans la chambre d'amis et restez-y toute la nuit, ce qui m'importe c'est qu'elle ne soit pas seule dans la maison.

Votre présence est déjà bien, dit maman.

- C'est gentil, mais-

- Pas de mais, vous montez tout de suite, pousse maman la baby-sitter.

Laurie alla dans la chambre et s'endormit en un rien de temps.

Maman n'est pas très rassurée et me demande d'ouvrir la porte au livreur de pizza tout à l'heure.

- Bisous Louloute ! À demain soir ! me souhaite t'elle.

Tout les soirs, c'est presqje presque la même chose, je suis seule car maman travaille de jour comme de nuit, les seuls moments où elle peux rester avec moi c'est qu'en week-end.

Mais en pleine semaine, c'est impossible.

C'est pour cela que papa est partit, me laissant seule avec maman quand j'avais un an, je n'ai pas trop de souvenir de lui du coup.

Je mange dans les 21h00 et regarde la télé, Laurie dort et ne se lève pas, je me couche dans les 22h pour les cours qui commencent à 9h pile, je me lave et me mets au lit.

Le lendemain, maman n'est pas là, car elle dort seulement que dans l'après-midi, elle rentra plus tôt et m'accueillit à la maison quand j'eu enfin finis les cours du matin.

Laurie dort encore.

- Chérie, j'ai réfléchis et il n'est plus possible que tu restes seule ici, je veux que tu sois avec quelqu'un quand je ne suis pas là.

- Mais qui ? Tu ne vas pas m'envoyer chez Tante Rosie ? posais-je.

- Ta tante habite trop loin, je veux que tu continues tes études toujours dans le même lycée.

Je vais trouver quelqu'un, je te promets que tu l'aimeras autant que t'aimes Laurie.

- Ça m'étonnerais, croisais-je les bras.

- T'inquiètes pas, tout va bien se passer, on mange ? me fit-elle tendrement un bisou sur la joue.

Je souris et rejoins maman à table, je réfléchis, je pourrais très bien demander à être héberger chez Lola mon amie, mais à mon avis les adultes vont dire non et maman va me dire que ça ne se fait pas de s'inviter à l'improviste chez les gens.

Je vais aux cours de l'après midi et expose ma situation à Lola et Aïa.

Elles me proposent de dormir chez elles, mais refusais-je, disant que maman ne voudra jamais, car ça ne se fait pas de venir sans prévenir.

- Tu pourrais rejoindre ta cousine ! Ah non, elle habite un autre pays, dit Lola.

- Tu pourrais peut-être faire chez toi de la colocation avec un étudiant étranger, qu'est ce que t'en dit ? proposa Aïa.

- Pas mal, je peux en toucher deux mots à ma mère, souriais-je.

En rentrant, je traine des pieds et si maman me dit non, qu'est ce que je vais faire ?

Pour le moment elle ne connait pas trop mon idée, mais n'empêche c'est pas mal !!

En franchissant la porte d'entrée, je sentis quelque chose à l'étage.

Je cours à toute vitesse et ouvre soudainement, la porte de la salle de bain, personne n'y est.

- Chérie, t'es là ?

J'ai ramené Laurie chez elle et j'ai oublié de fermer le robinet du bain peux-tu éteindre à ma place si t'es en haut, avant que tout sois inonder, me demande maman.

- J'ai fermé, c'est fait !!

- Viens en bas s'il te plait, dit maman.

Je descends et me pose près de maman au salon sur le canapé.

- J'ai bien réfléchis et tu vas être avec un ou une jeune de ton âge, vous ferez attention d'accord ?

- Oh oui ! Merci maman et tu sais si je vais être avec une copine ? posais-je.

- C'est pas sûre, je vais demander à ton proviseur si il y a des élèves étrangers qui cherchent un endroit où dormir, dit maman.

- Et si j'arrive à proposer à-

- Solène, on n'a pas le droit de procéder comme ça, ce serait comme faire du forcing. Comprends ce que je veux dire, me coupe maman.

- Oh ! Je... comprends, baissais-je les yeux triste.

- Fais moi confiance, c'est juste que t'es si jeune, tu n'as que onze ans et je devrais être avec toi.

Ça je le sais. Tu me pardonnes ?

Je te promets que ce sera quelqu'un de super !

Je lève les yeux et souris, je pris maman dans les bras et nous parlons d'autre chose maintenant.

Le lendemain, maman a discuter avec le proviseur et le soir, maman m'a dit qu'il réfléchissait, je me trouve donc seule dans la maison depuis deux jours le soir.

Maman n'est pas rassurée et espère que le directeur trouvera bientôt un élève.

- Eh ! râlais-je dans un couloir de mon collège.

- Tu es sur mon chemin ma p'tite, dit le garçon de ma classe le plus excécrable.

- Il est trop beauuuu !! se laissa tomber Lola.

En tout cas pour moi, mes deux copines craquent pour lui et toutes les autre filles de la classe aussi.

Je ne vois pas ce qu'il y a de si exceptionnel chez lui, de plus, depuis le CM2, je trouve qu'il me regarde bizarrement.

On s'est retrouvés dans la même classe qu'en CE2, il me cherchait des noises en ce temps là puis, cela lui est passé.

Le CM2 et la sixième l'ont changer, je ne le reconnais pas et il aime charmer les filles où qu'il passe avec ses onze potes.

Dans la classe, je n'arrive pas à me concentrer du tout et est tout faux à un contrôle d'histoire rendu.

Je suis triste et marche lentement jusqu'à la maison dans les 16h10.

Quand j'eus franchis la porte, j'entendis ma mère au loin qui semble très heureuse, j'entre dans la cuisine et pris une bouteille de jus d'ananas, elle est au combiné et discute avec quelqu'un.

Elle raccrocha au bout de cinq petites minutes et expira d'extase.

- Chérie, devine ce qui va nous arriver !

- T'as gagner au loto, grimaçais-je.

- Mais non, tu vas avoir un jeune colocataire et il parait que c'est quelqu'un de ta classe.

- De ma classe ?

C'est bizarre, je n'ai pas du tout de souvenir d'avoir eu un étranger dans la classe, me versais-je le jus.

- Il parait que tu t'entends très bien avec lui ou à moins que c'est une fille... peu importe.

Ce sera génial et tu ne seras plus seule, me fit une bise maman avant de sortir dans la cuisine.

Je prends mon portable et appelle Lola, elle ignore qui ça peux bien être, elle non plus ne voit pas du tout quelle camarade à besoin d'être loger.

Quelques minutes plus tard, j'apprends par maman qu'il va arriver demain soir le jeune colocataire, j'ai hâte de voir qui ça peux bien être, je m'endormis très vite et rêve d'avoir Lola ou Aïa chez moi et que l'une des deux a jouer la comédie.

Le lendemain, pendant la pause de la matinée, je raconte aux filles quelle rêve prémonitoire j'ai fait, mais elles nient qu'elles ne sont pas du tout le ou la colocataire mystère.

Quelqu'un me fit tomber en avant et Aïa me rattrapa, je me retourne et vis que le groupe du garçon excécrable passe dans le couloir.

Au faites son nom de famille est Smythesson, il est plus grand que moi maintenant et il est très apprécié par les élèves de la classe, sauf de moi.

- Encore lui !

J'en ai marre, manquerait plus que ce soit lui mon colocataire mystère, vous imaginez les filles ?

- Ah ouais !

Ce serait l'enfer, glousse Lola en regardant Smyth être loin de nous.

- Je crois qu'on l'a perdu, rit Aïa.

- Vous m'aidez pas les filles, soupirais-je.

En fin après midi, je cours pour être à la maison et préparer comme il se doit la chambre d'amis ainsi que les autres pièce avant l'arrivée de mon ou ma colocataire.

Maman arriva mais ne peux rester longtemps malheureusement et elle m'annonce qu'elle va devoir partir en voyage d'affaire pour deux semaines.

Elle me promit qu'à son retour, nous ferons à deux une sortie entre mère et fille, nous irons au Centre pour faire du shopping.

La porte sonne, maman part dans dix minutes, j'ouvre lentement et me recoiffe en même temps, j'ai regarder dans le trou de la porte et la personne est de petite taille, c'est un garçon.

Je l'avais deviner par la silhouette.

- Bienvenue chez nous, vous êtes-

- Bonjour Mademoiselle, je suis l'étudiant que le directeur vous a parler. Je suis- se stoppa t'il.

Je referme la porte et me colle dessus, laissant l'élève dehors, j'ai cru voir le diable en personne.

Maman arriva et me demanda si c'est l'élève en personne.

- C'est le... facteur, il m'a dit qu'en faites il n'avait pas trouver du tout notre-

- Tu mens très mal, dit l'élève derrière.

- Mais Solène que fais-tu ?

Laisse le rentrer, me demande maman.

- Oui t'inquiètes, c'est une euh... façon chez lui de dire Bonjour.

Ils font tous ça dans sa famille, riais-je.

- Ah c'est chouette, tu le laisses entrer ma Puce ?

- Tu vas rire maman, mais ce n'est pas du tout un élève étranger, d'ailleurs il vient de me dire qu'il... qu'il s'est trompé d'adresse.

Il recherche la maison d'un ami pour une fête, continuais-je.

- Ah bon ? Il est parti ?

- Je suis là Madame, euh...

Est ce que je peux entrer et demander à Solène ce qu'elle fait ? posa l'autre que je croyais avoir enterrer à des kilomètres.

- Laisse le entrer, je sens que tu ne veux pas qu'il soit avec toi, je me trompe ?

Solène, c'est trop tard, on ne peux pas le renvoyer chez lui.

Ses parents ne sont presque jamais là, ils ont vendu leur appartement et sa Tante le loge chez elle, donc sois gentille et fais le rentrer ! chuchote maman.

- Oook, soupire-je déçue de devoir partager mon toit avec mon pire ennemi.

J'ouvre la porte et il entra, il se déchaussa et ma mère revint pour l'accueillir.

- Salut Coram, grimaçais-je.

- Salut Soso, sourit-il jouant devant ma mère le petit être fragile et sensible.

- Solène va te faire visiter et ensuite, les pizzas arriveront.

Je te laisse Trésor, on se revoit dans deux semaines.

Sois gentille et nous irons voir si tu veux ta cousine à mon retour.

- Cool ! Bon voyage maman, lui fis-je la bise et refermant derrière elle.

- Donc c'est toi qui a perdu ta baby sitter qui est devenue malade et doit avoir à la place maintenant de la compagnie ?

Je me retourne et lui fait face, cette nouvelle expérience m'irrite le poil si j'étais un animal.

- C'est toi qui n'a pas de toit donc ? posais-je levant un sourcil en l'air.

Je sens que la tension va être tendue toute la soirée.

Pourquoi le destin fait qu'à chaque fois, je tombe encore sur lui ?

Pourquoi n'ai-je pas eu quelqu'un d'autre à la place ?