Le bateau nous amène jusqu'au Japon, plus précisément à Misora.
Ville charmante à ce qui parait par ma mère, moi je n'en sais rien, c'est la toute première fois que j'arrive ici.
Mes parents se sont rencontrés ici auparavant, dans un coin un peu éloigné de la population.
Aux abords de la ville.
Le lac que ma mère m'a parler est un peu visible, il se trouve au centre de la nature et légèrement dans la ville.
- T'es contente Trésor ?
On est presque arrivées.
- Oui maman, dis-je bien que pas rassurer du tout.
Je connais quelques mots japonais mais pas tout, je ne le parle pas couramment et ma mère s'est consacrée pendant un mois à me l'apprendre, j'ai eu un peu du mal au départ et est pris goût peu à peu.
- On va habiter où ? posais-je.
- Regarde, ton père et moi avons vécut par là durant deux mois pendant nos études.
Nous y serons bien.
Je plisse les yeux, la maison est très loin et n'est pas visible, ce qui est certains c'est que quand je vais aller à l'école je vais devoir courir tout les soirs pour rentrer à l'heure.
Le bateau entre dans les quais, maman et moi descendons vingt minutes plus tard, une voiture qui nous a été prêter est garée pas très loin, nous mirent nos affaires dans le coffre et direction la maison.
Maman me raconte pleins d'histoires et surtout une qu'elle a entendu parler, il paraitrait que des sorcières ont été vu il y a quelques années, plus précisément il y a de cela deux ans.
Une boutique serait tenue par l'une d'elles et vendrait des objets magiques.
J'ai un peu du mal à y croire et regarde le paysage, les cerisiers sont beaux, quelques fleurs tombent et laissent place à l'automne.
- Tout va bien Trésor ?
Nous allons bientôt arriver et t'en fais pas, on va se reposer, c'est vrai que tu dois aller à l'école dès demain.
Le voyage n'est pas épuisant pour toi, j'espère ?
- Ça va maman, t'en fais pas, l'a rassurais-je.
Je re-pense à ma vie en France, tout me parait si loin, la distance mais aussi le temps, comme si j'ai quitté la maison hier, alors qu'on a prit le bâteau il y a de cela deux semaines.
Ma seule amie ne pouvait venir me dire au revoir, sois disant que toute sa famille part en Nouvelle Calédonie.
Mais j'ai appelé ensuite et sa mère m'a dit qu'ils ne partent pas et qu'ils vont aller dans un parc d'attraction pendant le mois prochain.
J'ai alors demander ce que fait Manon, elle est partit avec sa sœur de cinq ans près de notre lac préférée.
J'avais poser le combiné yeux écarquillés, j'étais partagée entre la tristesse et la rage.
Pourquoi m'a t-elle mentit ?
Je me suis endormie, je sens que des larmes ont coulés de mes yeux et que je n'ai pu les retenir.
Maman me secoue légèrement.
- On est arrivée Choupette.
Tu viens ?
- J'arrive, parlais-je tout bas.
Je sors petit à petit, mon corps est tout tendu et ne veux pas se mettre debout, je regarde autour de moi et ne vois que de la terre et quelques maisons qui ont l'air de ressembler à celles des personnes de France.
Les maisons font penser à celle de ma grand mère qui habite à Rouen.
Elles sont un peu vieilles et ont l'air de pouvoir tenir debout.
J'ouvre la portière arrière et pris mon sac à dos, la plus grande part de mes affaires se trouvent dedans et j'ai peu d'affaires dans la valise.
J'ai plus précisément plus de robes que de pantalons, je n'aime pas porter du tissu sur les jambes, sauf quand il fait froid.
- La porte est un peu rouillée mais je vais m'en charger dès demain.
Je travaille qu'à partir de Mardi, me dit maman.
- Tu vas rester à la maison ?
- Il le faut, les pièces sont poussiéreuses et la vaisselle doit être changer, elle est devenue très fragile depuis le temps, si tu veux visiter le quartier, tu peux prendre le vélo que Julien t'a envoyer, me propose maman.
Julien est le fils de ma seconde marraine, elle vit qu'avec son fils et sa fille, ils sont un peu comme de la famille.
À chaque fois, je suis ravis d'aller les retrouver.
J'entre dans la maison et découvre les pièces, elles sont belles mais aussi très poussiéreuses.
Elles ont belle et bien besoin d'être nettoyer, je dirais même d'un coup de pinceau aussi, car tout a l'air sombre.
On a l'impression de se trouver dans la maison de Riley de "Vice Versa".
- Comment tu trouves ? arriva maman souriante.
Je regarde chaque coin de la pièce où je me trouve, la cuisine est petite mais fonctionnelle pour vivre.
Je souris dans la direction de maman en retenant une grimace.
- C'est... chouette, dis-je.
- Merci Chérie, si tu cherches bien à l'étage, tu trouveras ta chambre tout de suite, me fit-elle un clin d'œil.
- Oook, je vais voir.
- T'as faim ?
Je vais aller acheter de quoi manger, je ne pourrais rien faire si je n'ai rien dans le ventre.
Tu veux m'accompagner ou tu veux rester ? pose maman.
- Je... vais visiter la maison et peut-être le coin, je n'irais pas très loin.
- D'accord Poussin, avant que j'oublie, ne va pas vers le chemin du lac, quelqu'un m'a dit à l'instant que c'est marée haute, partit maman.
- Euh le chemin est inaccessible, c'est ça ? posais-je.
Mais maman n'est plus là, je lève les yeux au ciel et avance, je monte à l'étage et ne voit rien du tout.
Tout est sombre, j'essaie de trouver l'interrupteur, en allant au bout, je trébuche et entends miauler, un petit chat est entré par je ne sais où.
En ouvrant une porte, je pris le chat dans mes bras pour me don'er du courage, on dirait une chambre et il y a une petite banquette au niveau de la fenêtre.
J'entre et distingue un bureau, ainsi qu'une armoire avec une glace d'accrocher.
J'allume la pièce, les murs sont d'un jaune pâle qui me font penser à mon ancienne chambre, mais sans motifs, il y a des petits rideaux rouge sans motifs au niveau de la fenêtre et le sol est fait de parquet en marron foncé.
On a l'impression que ça fait chalet mais pas trop, je suis sûre qu'avec le temps, je vais réussir à lui donner un coup de jeune.
Je pose mes affaires et regarde par la fenêtre le paysage, il n'y a pas grand chose, juste une maison voisine avec un jardin, je pense que je me mettrais sur le divan pour faire les devoirs ou dessiner.
Je descends et sors de la maison, j'essaie de trouver le vélo et explore les lieux, quelqu'un sort d'une maison et vient me saluer de la main.
Je répondis par un geste.
- Tu es de la famille de Lani, c'est dingue comme tu lui ressembles, t'as quelle âge ma grande ?
- Dix ans, je m'appelle- fus-je coupée.
- Tu devrais rester chez toi pour l'instant, il est tard et il n'y a pas d'éclairage le soir.
- Oh mince, je... je voulais explorer un peu, dis-je.
- Tu pourras demain, à par si tu as école, tu découvriras les rues en même temps comme ça.
Je suis Madame Kanaski, appelle moi Tatine, on se voit demain peut-être, bisous ma grande.
Je regarde mon vélo et soupire, rebroussant chemin, j'entends de loin un bruit, la voiture est déjà de retour et maman sort avec de bons sushis aux crevettes et du saumon.
Nous allons manger et dormons ensuite, j'espère que demain se passera bien.
Je me réveille, l'alarme est forte et ne m'aide pas trop, elle me fait mal aux oreilles, je vais prendre vite fait une douche et me coiffe.
Mes cheveux mi longs me tirent et me font mal un peu, ce sommeil lourd était agité.
J'ai cauchemarder de la rentrée.
- T'es réveillée Trésor ?
Je vais t'amener en voiture pour que tu ne rates rien.
- D'accord ! sortais-je de la salle d'eau.
Je vais me vêtir de ma robe préférée et descends, maman a fait des tartines au nutella, je mange une seule car je n'ai pas trop de temps pour m'éterniser sur le petit déjeuner, puis remonte pour me brosser les dents et prendre dans ma chambre mon sac d'école.
Il est rouge, a une petite poche sur le côté et peux contenir très peu de choses, je ne peux mettre ma tenue de sport dedans.
Je monte dans la voiture et direction l'école primaire de Misora.
Les maisons sont différentes plus loin et sont plus traditionnelles, j'aurais voulus habiter plutôt dans ces alentours, mais je ne veux pas que ma mère soit peinée de ce que je pense de notre toit.
Quinze minutes plus tard, on est enfin en face de l'école, je regarde les élèves qui passent, je suis stressée à l'idée d'être nouvelle en pleine année scolaire chez eux.
Car au Japon, ce n'est pas du tout les vacances, alors qu'actuellement si on était restées en France, j'aurais été encore en vacances.
- Fais de ton mieux Trésor, tout va bien se passer.
J'ai bien fait de te faire travailler leur langue, comme ça, tu vas pouvoir comprendre ce qu'ils se disent.
- Oui, euh...
Maman t'es sûre que je suis au point pour parler en japonais ? demandais-je pas rassurer du tout de peur de dire n'importe quoi.
- Mais oui et si besoin ta maitresse t'aidera, vas-y, sinon tu vas être en retard pour ton premier jour.
À ce soir Trésor, tu te rappelleras des chemins que je t'ai indiquer pour rentrer ?
- Oui maman, sortais-je.
- Je te connais, tu as une très bonne mémoire et ne traines pas en route, le chemin dure plus d'une heure à pieds.
Contrairement qu'en voiture.
- D'accord, à ce soir maman ! partais-je.
- À ce soir Poussin !
Je prends une dernière respiration et m'avance vers l'école.
Je compte bien faire bonne impression.
Quelques minutes plus tard, après avoir suivis à la lettre une feuille schématisant les pièces de l'école, j'arrive au bureau du proviseur.
Il me reçut et me donna pleins d'instructions à suivre.
Le sous directeur lui, a l'air moins bien sympathique et je ne fus pas très à l'aise devant lui.
- Bien, maintenant que j'ai tout expliquer, Monsieur Kyoto, le sous directeur, va vous accompagnee jusqu'à votre classe.
- Venez jeune fille, me fit signe de venir Mr Kyoto.
Je sortis avec lui et traverse quelques couloirs, il me montra tout d'abord où je dois poser quelques affaires avant d'aller en cours, il y a des casiers.
Il me laissa me déchausser et que je mets des chaussures donner par l'école, comme je n'ai jamais vécus ça auparavant.
Puis il m'amena dans un couloir, les portes sont coulissantes, je ne vois pas de poignée.
Le sous directeur frappa à l'une d'elle et ouvrit, il m'annonça et me fit entrer, il referma derrière moi et je sentis comme une légère tension dans mon dos.
- Bonjour Ma Grande, j'attendais ta venue avec impatiente, tu peux venir, me demanda la professeur.
Je m'exécute en inspirant un bon coup, je m'approche et me stoppe au niveau du bureau.
Je sens que mes jambes veulent me faire tomber, je les retiens et me redresse lentement.
- Voici votre nouvelle camarade, elle vient de France, elle s'appelle Sasha et va étudier à partir de maintenant avec vous.
Soyez gentils et délicats avec elle, tu peux t'asseoir là bas ma grande, à côté de Capucine Nagato.
Capucine, lève la main s'il te plait.
- Bien Mademoiselle, répond en souriant la fille au fond.
J'acquiesce et me dirige à ma toute nouvelle place, Capucine me sourit et me montre le petit bureau rustique à côté d'elle.
Cela change des bureaux chics qu'on a chez nous, je m'assis et accroche sur le côté le cartable.
- Bien, nous allons continuer avec l'histoire, Capucine si Sasha a quelques difficultés à comprendre, peux-tu l'aider s'il te plait ?
- Oui Mademoiselle Kiki, sourit Capucine.
Je me sens un peu mal à chaque fois que les personnes prononcent mon prénom, je ne sais pas pourquoi je le suis, mais en tout cas, je vais devoir m'y habituer.
Sasha. Oui.
Je dois m'y habituer si je veux être une nouvelle personne, en plus d'avoir une nouvelle vie.
C'est comme ça et pas autrement !!
Merci pour la lecture!
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