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Catani Aurelio Aurélien


Si l'on s'adresse à une ou un inconnu en parlant de maladie mentale et invisible, cela peut l'émouvoir dans le sens empathique comme obtenir un degré égal de stygmatisation car il n'y connait rien, et ne souhaite pas se pencher sur le sujet, coupe court à la discussion sur la psychiatrie à peine engagée...


Short Story All public.

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Parler de la psychiatrie avec un ou une individu Lambda.


Il était une fois, une gentille ou belle personne qui avait accepté de discuter du domaine intime, singulier de Bien-moi-là.


Ce dernier même s'il avait connu des troubles de dysfonctionnement psychique, appartenait à l'équipe soignante, pour avoir entrepris sa propre progression dans le chemin du rétablissement.


Des idéaux il en avait comme tout le monde, mais chemin de vie faisant, Bien-moi-là s'était perdu dans les méandres de sa conscience, tout en restant l'homme que l'on savait bien élevé. Mais les idéaux dictant des blocages vitaux, sociétaux, lui nuisaient à son image à sa psychologie personnelle.


C'est alors que les Psychiatres et autres équipes soignantes, lui posaient des questions pertinentes sur son goût à la vie, lui qui n'en avait plus que les restes, tellement ses blocages l'induisaient en fautes comportementales. Il vivait dans la peur, l'angoisse, ce qu'il fallait absolument débloquer en lui.


Les neuroleptiques inhibant les effets néfastes sur certains points de ses idéaux, les anxyolitiques calmant ses craintes et angoisses. Car mieux vaut il selon vous, vivre quelques années de moins ? Ou bien vivre au présent et parvenir à déjouer les pièges psychiques avec des quantités de médicaments afin d'être mieux, puis de mieux en mieux, reprogresser tout doucement... C'est à dire réapprendre à marcher, à vivre et bien vivre, suite à lucidité et clairvoyance grâce à une série d'aides à la fois psychique et psychologique.


C'est à cette compréhension du travail de psychiatre que le dit patient doit peut-être la vie, car les psychiatres feront toujours de leurs devoirs de vous lire en conscience, et il vous suffit donc de leurs faire confiance sur la suite de votre maladie intellectuelle, telle une myopie que l'on soigne avec une paire de lunettes, et si alors, vous vous sentez bien, c'est que vous avez franchi vos démons intérieurs, en les exteriorisants avec le cadrage, l'observation des spécialistes de la conscience tranquille.


Il s'agit de répondre aux questions, à chaque rendez-vous plus soutenus en temps d'hospitalisation suite à une crise d'angoisses, ou même juste que moral en berne, vous ne vous aimez plus au point d'envisager le pire pour votre être humain, dirigé droit vers un danger de mort.


La maladie mentale décelée peut alors avec beaucoup de confiance être empêchée, par le décortiquement, la déconstruction mentale des tenants et aboutissants de votre laisser pour mort de honte, de colère, de tristesse, émotions tempérées par vos médicaments, et du travail de reconstruction en séance individuelle, car cela ne regarde personne d'autre que vous et l'équipe soignante vouée au secret professionnel médical, de psychologie.


Alors, ne vous attendez pas à fournir grain à moudre à la personne que vous aviez souhaité voir en face, tel un adulte qui petit à petit, se réduit par culpabilité au point de dire des vérités non bonnes à dire à cette personne. Si par dignité humaine, vous avez envie d'affronter votre honte avec le, la psychologue, vous arriverez d'autant mieux à cicatriser et ainsi à sortir de votre embêtante culpabilité, qui vous tiraillait à chaque réveil de jours en jours. C'est la vision d'horreur et à la fois proscrite, par votre plus jamais ça, qui pourra vous rendre votre image de vous-même, avec et comme bon nombre d'entre tous les êtres humains de la planète Terre, un discours thérapeutico-nuancé, c'est alors que vous allez faire un bon en avant de cette date anniversaire bien souvent liée à ce blocage, jusqu'à l'heure dite de la première prise de conscience en séance de psycho thérapie. C'est alors que travail d'équipe notant votre performance de saut à travers deux temps dans votre vie, le temps de vos souffrances et le temps d'arrêt de l'action perpétrée contre votre volonté humaine de ne plus vous faire souffrir, viendra le temps d'oublier les erreurs du passé, et de passer à autre chose, autre instant de votre nouvelle conception de votre vie.


Alors, pour en revenir à Bien-moi-là et sa belle personne qui avait accepté de l'écouter, autre qu'un membre de l'équipe soignante, la manière de ressentir les explications à tiroirs de la singularité d'ordre intime, peut paraître déboussolant voire déséquilibrant pour la gentille personne découvrant un gros aspect de la personnalité pathologique, pouvant même être désarmant, même si elle se sent extérieure au fardeau du monologuiste.


L'image d'une obscurité totale plongeant dans la perdition des ressentis normaux, l'anormalité remarquable mais en cheminement constant vers la lumière d'un porte-lanterne, où les antagonistes de l'erreur humaine se verront à travers les qualités de l'un et de l'autre s'étant peut-être connus il y a un temps où l'exubérance critique n'avait pas encore emporté Bien-moi-là.


Le point commun des deux personnes se confiant c'est de trouver tous les jours une bonne bouffée d'air frais chacun dans son quotidien. C'est alors que si discours alarmiste il se fait entendre, l'amitié peut sauter, tel un pied sur une mine, mais si le discours est rassurant, c'est alors que le questionnement de l'un sur son dysfonctionnement psychique, peut être des plus intéressants, par l'approche de la solution pour mieux vivre en se comprenant à nouveau...


Si le porte-paroles ressemble au porte-lanterne, soit il éclaire soit il assombrit, c'est aussi à vous de ne pas rentrer dans son jeu des peurs, mais si vous êtes extérieur alors souriez lui, souriez à sa vie, souriez à vous même, et donc à vous deux... vous y trouverez également une splendide dimension humaine, une fantastique aventure émotionnelle...

Aug. 29, 2021, 12:26 p.m. 0 Report Embed Follow story
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