( date non écris )
Le wu xia pian fait son apparition naturellement au
cinéma, tout comme il est précédemment un genre lit-
téraire populaire. Ces films qui mêlent action, aventure,
suspense, bravoure, romance, fantastique et mème
science-fiction poussent des millions de cinéphiles
de par le monde à s'intéresser au cinéma en langue
chinoise, et particulièrement au cinéma de Hong Kong.
Wu signifie litteralement « art martial », Xla, « che-
valier errant » ou « chevalerie », et pian, « film ». Ces
films relatent donc les exploits d'hommes valeureux, qui
maîtrisent les arts martiaux et se battent pour de nobles
causes. Le wu xia pian est le prolongement des histoi-
res wuxia, un genre populaire de fiction qui remonterait
à la dynastie Tang (autour de 900 après J.-C.). Mais c'est
sans doute sous la dynastie Qing (1644-1911) qu'il prend
la forme de romans
En Chine, où la corruption est monnaie courante à
tous les niveaux du gouvernement, le peuple aspire logi-
quement à l'apparition de héros (et héroïnes) chevaleres-
ques, dotés de pouvoirs incroyables, qui se battent pour
faire régner la justice. Tel est le principe de base d'une
histoire wuxia. Lautre terme etroitement lie au genre est
le concept de jiang hu. L'expression, qui signifie littérale-
ment « lacs et rivières », désigne un royaume mystérieux
en dehors de la réalité, qui a son propre code de conduite
et ses propres règles. Les histoires wuxia se déroulent
dans ce jiang hu.
Personne ne peut dire avec certitude quel est le pre-
mier wu xia pian. Il semble remonter aux tout débuts de
l'histoire du cinéma chinois. Li Fei-fei : une chevalière
errante (1925), produit par le studio Tianyi à Shanghai,
est probablement l'un des premiers, sinon le premier,
films d'arts martiaux. Suite à ce succès, les differents
studios se mettent tous à produire des séries de wu xia
pian. La plus célèbre, L'Incendie du monastère du lotus
rouge (1928-1931), a pour vedette la « reine du cinéma »
chinois, Hu Die, et compte dix-huit épisodes. Entre 1927
et 1931, plus de 200 films d'arts martiaux sont réalisés,
mais le gouvernement décide de les interdire : il déclare
que ces films sont « vulgaires » et « corrompent la jeu-
nesse ». En outre, au début des années 1930, le Japon
commence à sérieusement menacer la Chine : le public
cesse de s'intéresser à ces films de pur divertissement
pour leur préférer des œuvres patriotiques.
En 1937, les capitaux et les talents de Shanghai qui
tentent d'échapper à l'invasion japonaise se réfugient à
Honq Konq qui devient le cœur de la production cinémato.
graphique chinoise. Le premier film d'arts martiaux hon-
gkongais, Chamber of Powder and Rouge, sort en 1938. Tiré
d'un conte populaire, il est réalisé par HuNG Chung-ho,
le grand-père de Sammo HuNG et époux de CHIN Tsi-ang,
première héroine de films d'arts martiaux de Chine. La
décennie suivante voit la production de plus de 40 films
du genre, souvent tirés d'histoires héroïques populaires et
déjà adaptées à l'opéra. La plupart des acteurs du genre
ont d'ailleurs une formation à l'opéra de Pékin, avec une
attention toute particulière portée à l'esthétique des
mouvements, caractéristique toujours évidente chez des
acteurs comme Sammo HUNG ou Jackie CHAN.
Lorsque la Chine tombe aux mains des communistes
en 1949, la production des wu xia pian s'arrête. Néanmoins,
au même moment sort à Hong Kong un film qui marque
à jamais l'histoire du cinéma d'arts martiaux : L'Histoire
de Wong Fei-hung, réalisé par Wu Pang et tiré de l'histoire
romance de la vie du maitre d'arts martiaux cantonais
WONG Fei-hung.
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